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Centre Interdisciplinaire de Recherche sur les Patrimoines en Lettres et Langues

Séparés par des virgules

Projet scientifique 2017-2021 Axe 3

Projets scientifiques 2017-2021

1.  Sur l’enseignement des littératures

- Réception et enseignement des textes littéraires écrits par des femmes dans le cadre de Gedi : fin du projet en 2017.Colloque Femmes en francophonie + publication en vue

- Projet Telila : Publication d’un numéro de revue Langues modernes : N+4, 2017 « Le texte littéraire dans l’enseignement des langues (Nadia Maillard, Dir)

- « Imaginaires plurilingues des littératures de jeunesse » : sur les littératures de jeunesse francophones et plurilingues, leur enseignement publication en 2018 avec un appui d’Enjeux dans le cadre de la collaboration avec Hélice (Histoire de l’enseignement des littératures en Europe, perspectives comparatives) communications et publications

2. Sociolinguistique : sur les pratiques langagières des jeunes

(avec Patricia Lambert et Michelle Auzanneau)

- les « chroniques Facebook » : plusieurs communications et publications avec Violaine Bigot et Patricia Lambert dont participation au projet « formes brèves »

- Projet sur « l’état des lieux de la Francophonie et de l’enseignement du français et de l’anglais à Angers » (Julien Kilanga et Marc Jeannin). Avec le concours Financier de la Mairie d’Angers (publication dans la collection Itinéraire francophone)

2.2. Ecole, plurilinguisme, migrations

(Delphine Guédat – Nadja Maillard)

 -Construire un réseau franco-canadien de chercheurs et de praticiens sur les questions de la scolarisation des élèves allophones, de l’apprentissage de la langue seconde (réponse à l’appel à projet de la commission recherche en 2017-2018 (D. Guédat-Bittighoffer)

-Enseigner les langues par la littérature et par les arts

-Colloque international franco- canadien « France Canada, regards croisés : identités en mouvance » 28-29-30 juin 2017(financement de la chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones (Jimmy Thibault). Coordonné avec Maeva Touzeau

2.3. Grammaire et dictionnaires. Langue, style et modèles scolaires (XVIIIe siècles)

(Isabelle Turcan, Pauline Bruley et Jean François Bianco)

Ce projet se décline au rythme de journées annuelles visant à comprendre la modélisation de la grammaire (et de sa terminologie) dans les dictionnaires, les ouvrages didactiques comme les manuels et arts d'écrire, en France et dans d'autres espaces linguistiques. Il pose les questions de la transmission, de l'enseignement, en encourageant les comparaisons entre corpus et espaces linguistiques.

2.3. 1. Problématiques pour les journées d’études annuelles

- Problématique 1

La première journée du 31 mars 2016, sous l'égide d'Isabelle Turcan et de Jean-Christophe Pellat, a permis de poser des principes et d'ouvrir des pistes. La présence de la grammaire dans les dictionnaires du siècle classique français, moment qui marque à la fois un début et un apogée, s'imposait comme portail problématique et comme modèle épistémologique. Les deux genres se nourrissent mutuellement et se modifient par leurs interférences. Nous souhaitions, pour une deuxième journée et dans la perspective d'une série de rencontres, procéder à une triple extension du champ de réflexion : une extension chronologique, une extension géographique et une extension théorique. L'extension chronologique a concerné spécifiquement le dix-huitième, le dix-neuvième et le vingtième siècle ; pour l'avenir nous pourrons revenir vers le seizième siècle. L'extension géographique ouvre la perspective vers une métalexicographie comparative, si l'on peut dire, européenne, internationale et même mondiale. L'extension théorique serait de développer la question de la transmission et de l'apprentissage de la grammaire par le véhicule du dictionnaire. Si l'on veut bien admettre que la grammaire et le dictionnaire représentent non seulement deux genres, mais aussi deux modèles linguistiques qui peuvent converger ou diverger, on voit les débats et les perspectives qui s'ouvrent pour la didactique et pour la constitution patrimoniale d'une langue. Cette triple extension nous permet ainsi de placer le projet au croisement de l'axe 4 « Patrimoine et héritage » et de l'axe 3 « Didactique(s), langue(s) et francophonie » du CIRPaLL.

- Problématique 2 (26 janvier 2017)

Cette deuxième journée « Langue, style et modèles scolaires » s’inscrivait dans l’axe 4 du Laboratoire CIRPaLL et rejoignait l'axe 2 du projet « l’écrivain et l’école » (Labex OBVIL). Il s'est agit d'explorer les manières dont un écrivain, un groupe, une génération d'écrivains intègre(nt) dans sa (leur) pratique d'écrivain la formation scolaire qu'il a reçue.

Dans notre perspective linguistique et stylistique, nous avons proposé en juin 2015 diverses perspectives pour observer l’étude scolaire de la langue : grammaire, orthographe, préconisations stylistiques.

À ces perspectives s’est donc ajoutée cette année une prise en compte des outils lexicographiques, conformément à l’axe mis en place par Isabelle Turcan et Jean-François Bianco le 31 mars 2016. Il s'agissait d’étudier la diffusion des modèles de langue et de style via les catégories, le discours, voire l’imaginaire des dictionnaires (XVIIIe-XXe siècles). On s'est aussi penché sur le corpus du type gradus ou dictionnaire de versification, en langue ancienne et moderne.

- Problématique 3 pour la journée d’étude 2018

Les travaux des deux journées précédentes ont mis en lumière la question centrale de la terminologie qui sera l'objet d'une troisième journée prévue en janvier (ou février) 2018. Nous souhaitons l'aborder dans une triple perspective : historique, théorique et didactique. Nous souhaitons également insister sur la comparaison des terminologies dans l'espace et dans le temps, sans oublier de confronter les différents usages terminologiques des grammaires et des dictionnaires. Nous évoquerons également les querelles qui tournent autour des changements terminologiques dans l'enseignement de la langue et dans les études stylistiques. En somme, la journée pourra s'intituler : « La terminologie grammaticale et stylistique : problèmes, polémiques, projets. 

2.4. Réponses en cours à des appels à projets

2.4.1. Biographie langagière, plurilinguisme et éducation des migrants ( sous la coordination de Julien KILANGA et la participation des membres de l’axe

Projet « Biographie langagière, plurilinguisme et éducation des migrants » (BILAPEM) à reformuler pour une nouvelle soumission ultérieure à la Commission européenne en partenariat avec les universités de Cologne, de Grenade et Murcia (Espagne), Université d’Athènes (Grèce) et l’Université Szeged (Hongrie) et une Université de l’espace anglophone) avec lesquelles on envisage constituer un Consortium sous la coordination de l’Université d’Angers. Dans ce monde où le multilinguisme s'impose comme une norme mondiale, il faut garantir à tous les enfants migrants un niveau reconnu de réussite scolaire et les aider à participer à leur construction identitaire comme à la transmission et à l’évolution d’un ensemble de références collectives. . De la sorte, on pourra assurer l’apprentissage et le développement par les élèves de savoirs, de savoir-faire et de dispositions les mettant en mesure de s’intégrer et d’agir dans le contexte social, culturel et économique actuel. Le langage est une dimension fondamentale de toute éducation scolaire, tant comme objet que comme vecteur d’apprentissage. Ceci vaut particulièrement pour les phases initiales du processus de scolarisation. C’est la langue dans laquelle, pour la plupart des enfants, l’entrée formelle dans l’écrit s’opère (au-delà de ce que peut être la première littéracie en contexte familial ou dans d’autres environnements). Graphie, écriture, lecture sont des objectifs forts de la scolarisation première et l’école primaire apparaît ainsi d’abord comme quasi identifiée à cet accès à une forme seconde de symbolisme langagier. Cette focalisation sur l’écrit, souvent associée à la réflexion grammaticale systématisée, renforce le rôle central de la langue majeure dans le dispositif éducatif. C’est aussi par ce monopole de l’accès à l’écrit en milieu scolaire que la langue majeure opère comme vecteur privilégié et souvent unique de la construction des savoirs disciplinaires. C’est la langue qui présente des spécificités et des variations tenant, par exemple, aux formes didactiques, aux normes de la communication scolaire. Laissées à l’implicite, ces particularités et ces diversités intéresseront, pour bien des élèves, autant de sources de difficultés. Dans la mesure où on désigne ici comme "langue de scolarisation » la langue qui est à la fois matière enseignée et vecteur d’enseignement d’autres matières, il y a quelque simplification à maintenir constamment le singulier, dès lors qu’existent des situations scolaires (formes d’enseignement bilingue, certains contextes régionaux ou de minorités) où plus d’une langue répond à cette définition. Selon les cas ces situations peuvent être considérées comme plus ou moins favorables à une éducation plurilingue .Mais c’est aussi la langue qui, en raison notamment de la normalisation et de la standardisation formelles associées à l’écrit partagé, est non seulement posée comme langue commune, celle de la communauté scolaire dans son fonctionnement ordinaire, mais aussi (re)présentée comme une et unifiée, quelle que soit par ailleurs la variation que, de fait, elle comporte, y compris dans ses usages scolaires. Grâce fortement à l’école et à l’écrit, elle se trouve « objectivée » et parfois sanctuarisée en un système réputé homogène et unifiant, facteur et garant d’une forme de cohésion et d’une appartenance collective. La combinaison de ces traits a souvent pour effet une vision et des pratiques normatives de la langue commune de scolarisation, susceptibles d’entraîner, notamment chez les apprenants issus de milieux défavorisés ou de l’immigration, des formes d’insécurité linguistique. Le projet "Plurilinguisme, biographie langagière et éducation des migrants" voudrait prendre en compte tous ces facteurs dans la pratique de l'enseignement apprentissage des langues chez les enfants et adultes migrants. Dans de nombreux cas, les programmes d'enseignement du primaire ne prennent pas en compte l'approche de pédagogie plurilingue et interculturelle. Pour faciliter l'apprentissage dans les premières années, les enseignants devraient se voir proposer des outils permettant des pratiques réflexives en matière de compétences langagières dans le domaine par le recours aux premières langues des apprenants migrants qui, avant d'arriver à l'école parlent des langues de leur milieu d'origine. Afin de combler le fossé, le projet voudrait organiser la formation des enseignants à la didactique intégrée, expérimenter celle-ci sur un échantillon représentatif d'enfants migrants et d'adapter progressivement cet outil au contexte de l’Europe. Pour y parvenir, il est question de cerner la réalité plurilingue sur la population cible par la description de la biographie langagière d'un échantillon auquel devra être soumis l'outil à élaborer. L’objectif du projet est   de prendre en compte la didactique du plurilinguisme et interculturelle dans la pratique de l'enseignement/ apprentissage des langues chez les enfants et adultes migrants.

Le projet a été soumis à la Commission européenne en collaboration avec les collègues des universités de Cologne, de Murcia, de Grenade, d’Athènes et Szeged   sous la coordination de l’Université d’Angers. Deux thèses   sur la thématique sont en voie d’achèvement et pourront être soutenues d’ici juin 2017Il s’agit de la thèse d’Abla Matallah intitulée «  Biographie langagière et intégration sociale des publics adultes migrants en contexte associatif. Regard socio-didactique sur des trajectoires migratoires » , celle Akima Briss sous le titre «  Enseignement /apprentissage de l’arabe destiné aux enfants nés en France. Enjeux identitaires, sociolinguistiques et didactiques ». Le projet est en voie de reconfiguration dans le cadre d’un consortium à constituer avec les autres universités partenaires pour étendre la recherche sur la thématique sur l’étendue des pays où sont implantées les universités partenaires en le soumettant sous sa nouvelle forme aux organismes de financement  comme la Commission européenne, ou le Conseil de l’Europe.

2.4.2 Projet « Etat des lieux   de la Francophonie et de l’enseignement du français et de l’anglais à Angers. » (Julien Kilanga et Marc Jeannin). Projet en formulation qui pourra mettre en exergue le caractère comparatif entre le français et l’anglais dans le contexte scolaire à Angers. A réaliser avec le concours  de la Mairie d’Angers et des financements tirés des appels à projet faits par des organismes partenaires . (Publication dans la collection Itinéraire francophone)

2.4.3. Réponse en cours à un appel du CPER

Pour financer la rencontre d’un regroupement de travail 1er degré, construction d’outils et démarches pour la classe mettant en synergie les apprentissages langagiers (français LVE langues régionales, langues des familles) .

2.4.4. Préparation de la réponse à l’appel à projet « Master européen » (Emmanuel Vernadakis)

2.5. Implication dans des projets de recherche au niveau régional

2.5.1.Enjeux : Axe 3 thématique 3 « imaginaires plurilingues, entre famille et écoles »

Volet éducatif (matériaux en vue de l’élaboration de mallettes pédagogiques) + volet biographique (observation directe et collecte de témoignages biographiques) Volet éducatif : 

Avec les universités de Nantes et du Maine

2.5.2. APP RFI Amicae volet 2 Ecole, plurilinguisme, migrations (coord. Isabelle Audras) --Réseau européen de chercheurs 8 pays concernés.

Constitution de réseaux et mise en place de terrain – perspective comparative des         différents dispositifs d’accueil des élèves allophones au sein des différents systèmes éducatifs observés (All Grèce Hongrie Espagne …)

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